mardi 28 octobre 2008

Des balises pour concevoir autrement


Dans le dernier billet, nous avons exposé les fondements de la gestion des apprentissages choisie pour l'éducation de notre enfant. Nous croyons que partir des intérêts de l'apprenant pour en favoriser l'émergence est plus puissant pour acquérir la formation de base d'un bon citoyen. Libérés des contraintes d'un apprentissage programmé selon des contenus préétablis, nous pouvons guider Marc-Antoine dans son appropriation et sa compréhension du réel. Bien plus, nous voulons préparer Marc-Antoine aux nouveaux défis apportés par les transformations du marché du travail, nous voulons l'accompagner dans le développement de sa créativité.

À cet égard, voici une partie de la préface de Out of Our Mind (Learning to be creative) de Ken Robinson.

«In this groundbreaking and inspirational book,
Ken Robinson argues that organizations
everywhere are trying to fix a problem that
originates in schools and universities. Many people
leave education with no idea what their real
creative abilities are. In a powerful and original
way, he says why this is and what organizations
and individuals can do immediately to recover
their creative talents. He argues too for radical
changes in how we should think about our own
intelligence and creativity - and in how we should
educate our children and each other to meet the
extraordinary challenges of living and working in
the 21st century.»

Pour imaginer l'environnement d'apprentissage de Marc-Antoine, nous avons choisi les balises fournies par Daniel H. Pink dans A whole new mind. Bien que ses propos puissent sembler révolutionnaires, ils nous apparaissent, dans un contexte hors école, aller de soi.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Alors là, votre schéma me rejoint! :)

Je suis avec plaisir vos démarches de conceptualisation de l'éducation à domicile de votre fils. Les schémas précédents me semblaient... un peu trop idéalistes, surtout lorsque j'essayais de les accoler à la réalité d'une éducation hors école.

Mais là, ce schéma fait vibrer en moi une corde très importante, celle de la créativité. Avec le temps, quand un enfant est "hors école" il devient plus créatif car il a le droit de le devenir, et surtout il en a le temps. Et cela même s'il suit un cursus plus proche de celui de ses amis scolarisés.

La créativité nait de l'absence de règles établies, de l'absence de conformité. C'est ce que les entreprises rechercheront lorsque nos enfants seront prêts à entreprendre une vie d'adulte. Et c'est ce que nous leur offrons.

Mais ... je reste quand même convaincue que les tous petits, jusqu'à 11-12 ans, doivent apprendre les bases du savoir humain... les bases très de base: écrire et parler correctement au moins une langue, compter, calculer, avoir une certaine base culturelle mondiale, pas seulement occidentale, mais vraiment mondiale, connaître la musique, les arts, la littérature...
Et après, à l'adolescence, avec un grand bagage, là on peut laisser aller l'autodétermination et la créativité naître dans un jardin prêt à recevoir toutes les semences qui y tomberont...

Anonyme a dit...

Lire le blog en entier, pretty good