mardi 3 juillet 2007

Mon rôle de père

Cristal cogntif est la résultante de plusieurs interrogations. En voici une:

L'école peut-elle préparer Marc-Antoine et Pénélope aux enjeux de la société du savoir que je vois prendre forme?

6 commentaires:

Mario Asselin a dit...

Poser la question, c'est un peu y répondre... En même temps, c'est tellement désolant d'être rendu à faire l'hypothèse que l'école ne serait pas capable de s'ajuster à ce point.

Je ne réponds pas vraiment, mais je voudrais que la réponse soit «oui, elle peut, à certaines conditions» ;-)

Michel Desbiens a dit...

Le constat se généralise, l'école actuelle n'y arrive pas encore. On doit la changer... toute l'histoire de la réforme est là! En tant qu'enseignant, je m'efforce de l'améliorer, en tant que père, je dois me demander: sera-t-elle prête pour recevoir Marc Antoine? Est-ce une question d'années ou de générations?

Martin Bérubé a dit...

Effectivement, ça me questionne aussi! Étant père de trois enfants ( Camille - 12 ans, Frédérick - 8 ans et Émilie - 4 ans), j'ai aussi cette préoccupation, pour ne pas dire cette crainte.

Par contre, pour mes enfants, je ne m'inquiète pas trop puisque je peux compenser et je suis certain que tu vas en faire autant, même implicitement. C'est pour les autres enfants du Québec que je suis inquiet!

Par contre, la bonne nouvelle c'est que nous travaillons tous très fort pour inventer l'école et l'enseignant qui enseignera avec l'ordinateur et non l'ordinateur.

Persistons!

Anonyme a dit...

L'école n'est pas le seul agent de formation des enfants. La famille surtout, la communauté et les médias jouent aussi un rôle important.

Il n'en demeure pas moins que l'école en fait sa finalité et que, par conséquent, elle a des comptes à rendre.

En réponse à ta question, je suis obligé de conclure que ma réponse, quoique relative, est très négative. Je m'expliquerai un peu plus dans mon prochain billet, mais en gros cela se résume au constat que l'école se préoccupe plus actuellement des intérêts généraux que des intérêts individuels.

L'école n'a malheureusement pas les ressources humaines, financières, expérientielles ou épistémologiques pour préparer les individus à affronter les enjeux considérables qui se pointent à l'horizon.

Nous savons très bien que le modèle est périmé. La question est de savoir si on peut toujours le rabibocher ou s'il faut tout jeter par terre. Quasi tout le monde s'échine à la première option, par intérêt plus que par conviction. Mais l'histoire n'est pas de leur bord. Je crois sincèrement qu'il va falloir une fameuse dose de créativité et de pensée critique individuelle pour résoudre les problèmes de l'humanité qui s'empilent comme autant de factures impayées. Le salut est hors des sentiers battus.

Michel Desbiens a dit...

Si tu as raison François, nous avons le devoir de chercher des solutions à l'extérieur de l'école.

Anonyme a dit...

Good for people to know.