Plusieurs pensent que le temps passé à l'école est déterminant dans la formation des enfants. Qu'un enfant ne pouvant aller à l'école se verrait amputer de tout un savoir.
Quelle est la proportion du temps passé à l'école pour un enfant inscrit à l'école primaire ou secondaire?
Le pourcentage est stupéfiant!
L'enfant passe un gros 16% de son temps actif à l'école.
180 jours d'école sur 365 jours
5 heures par jour sur 15 heures actives.
Le temps passé à l'école est-il plus important dans le développement de l'enfant que celui à l'extérieur de l'école? Faut-il s'inquiéter des 84% du temps à l'extérieur de l'école ou des 16% à l'école?
jeudi 22 novembre 2007
samedi 21 juillet 2007
Point de divergence
Suite à mes dernières lectures sur l'école à la maison. J'ai accroché sur cette citation qui m'apparaît comme l'expression du point de divergence entre deux paradigmes d'apprentissage: celui de l'enchaînement des programmes scolaires et celui où l'apprenant est au coeur des choix d'apprentissage. Le second m'apparaît impossible à réaliser en milieu scolaire, mais il est à la portée de l'école à la maison .
«Of course, a child may not know what he may need to know in ten years (who does?), but he knows, and much better than anyone else, what he wants and needs to knows right now, what his mind is ready and hungry for. If we help him, or just allow him, to learn that, he will remember it, use it, build on it. If we try to make him learn something else, that we think is more important, the chances are that he won't learn it, or will learn very little of it, that he will soon forget most of what he learned, and what is worst of all, will before long lose most of his appetite for learning anything.» Teach Your Own, John holt & Pat Farenga. Da Capo Press. 2003. p. 49.
A) Totalement en accord
B) Partiellement en accord
C) Partiellement en désaccord
D) Totalement en désaccord
Je me suis toujours demandé comment la majorité de mes élèves en étaient venus à perdre leur curiosité, leur désir d'apprendre, de questionner, d'explorer...
«Of course, a child may not know what he may need to know in ten years (who does?), but he knows, and much better than anyone else, what he wants and needs to knows right now, what his mind is ready and hungry for. If we help him, or just allow him, to learn that, he will remember it, use it, build on it. If we try to make him learn something else, that we think is more important, the chances are that he won't learn it, or will learn very little of it, that he will soon forget most of what he learned, and what is worst of all, will before long lose most of his appetite for learning anything.» Teach Your Own, John holt & Pat Farenga. Da Capo Press. 2003. p. 49.
A) Totalement en accord
B) Partiellement en accord
C) Partiellement en désaccord
D) Totalement en désaccord
Je me suis toujours demandé comment la majorité de mes élèves en étaient venus à perdre leur curiosité, leur désir d'apprendre, de questionner, d'explorer...
samedi 14 juillet 2007
La réforme, tout un défi !
J'ai eu du plaisir à lire les documents ministériels portant sur la réforme. À plusieurs reprises, j'ai été surpris par l'audace du défi présenté. Plus que jamais convaincu de sa pertinence, je perçois l'ampleur du défi qui, du point de vue d'un enseignant, passe par la création de nouvelles pratiques de gestion de la classe.
Voici ma compréhension des fondements de la réforme synthétisée dans un réseau conceptuel.
mercredi 4 juillet 2007
L'apprentissage à l'école et à l'extérieur de l'école
Deux jeunes ayant des savoirs similaires se présentent pour travailler dans mon entreprise. Un termine sa formation scolaire alors que l'autre n'ayant pas fréquenté l'école a appris sur le tas, avec ses parents, ses amis, sa communauté. Lequel vais-je préférer?
Entre un enfant très bien adapté à l'apprentissage en milieu scolaire et un enfant très bien adapté à assumer ses apprentissages dans un environnement décloisonné comme celui du marché du travail, lequel possède les meilleurs atouts?
Est-ce que les compétences et les attitudes permettant de bien réussir à l'école dans une classe avec un enseignant sont les mêmes que celles nécessaires à l'apprentissage par expérience où l'on doit définir nos objectifs d'apprentissage, nos seuils de réussite, choisir nos amis, nos fréquentations, définir nos buts à court, moyen et long terme; choisir nos lectures, nos outils pour apprendre, notre travail ?
Lequel devrais-je choisir pour apprendre et grandir dans mon entreprise?
Entre un enfant très bien adapté à l'apprentissage en milieu scolaire et un enfant très bien adapté à assumer ses apprentissages dans un environnement décloisonné comme celui du marché du travail, lequel possède les meilleurs atouts?
Est-ce que les compétences et les attitudes permettant de bien réussir à l'école dans une classe avec un enseignant sont les mêmes que celles nécessaires à l'apprentissage par expérience où l'on doit définir nos objectifs d'apprentissage, nos seuils de réussite, choisir nos amis, nos fréquentations, définir nos buts à court, moyen et long terme; choisir nos lectures, nos outils pour apprendre, notre travail ?
Lequel devrais-je choisir pour apprendre et grandir dans mon entreprise?
mardi 3 juillet 2007
Mon rôle de père
Cristal cogntif est la résultante de plusieurs interrogations. En voici une:
L'école peut-elle préparer Marc-Antoine et Pénélope aux enjeux de la société du savoir que je vois prendre forme?
L'école peut-elle préparer Marc-Antoine et Pénélope aux enjeux de la société du savoir que je vois prendre forme?
samedi 30 juin 2007
John Holt
Afin de mieux comprendre les enjeux associés à l'éducation à la maison, j'ai effectué une recherche sur le homeschooling chez nos voisins du sud. Cherchant les fondements de leurs actions, je suis vite tombé sur John Holt (1923-1985). On le décrit comme un des fondateurs du mouvement du homeschooling aux États-Unis.
Quelques extraits trouvés sur le Web ont suffi à me décider d'acheter deux de ses ouvrages que je vais étudier avec grand soin.
Ancien enseignant insatisfait de l'école, John a décidé de promouvoir l'éducation hors école. Sa critique de l'école est cinglante, mais souvent partagée. Il est convaincu que nous devons développer des milieux d'apprentissage différents de l'école obligatoire, car celle-ci est inapte à tirer parti du potentiel d'apprentissage extraordinaire des enfants.
«Children are better at thinking than we are for the most part. There are certain kinds of specialized thinking that we are better at than they are, but for the most part if we look at those components of the scientific method - observation, wondering, speculating, theorizing, testing theory - point for point they do this better than most of us. People who are as good as kids at doing this are usually distinguished scientists, geniuses, prize winners, and so forth. The old saying that children go to school to learn how to learn doesn't make sense. They're better at it than we are!» Tiré d'une entrevue.
Sa critique de l'école date d'une vingtaine d'années, elle est pourtant si actuelle !
Quelques extraits trouvés sur le Web ont suffi à me décider d'acheter deux de ses ouvrages que je vais étudier avec grand soin.
Ancien enseignant insatisfait de l'école, John a décidé de promouvoir l'éducation hors école. Sa critique de l'école est cinglante, mais souvent partagée. Il est convaincu que nous devons développer des milieux d'apprentissage différents de l'école obligatoire, car celle-ci est inapte à tirer parti du potentiel d'apprentissage extraordinaire des enfants.
«Children are better at thinking than we are for the most part. There are certain kinds of specialized thinking that we are better at than they are, but for the most part if we look at those components of the scientific method - observation, wondering, speculating, theorizing, testing theory - point for point they do this better than most of us. People who are as good as kids at doing this are usually distinguished scientists, geniuses, prize winners, and so forth. The old saying that children go to school to learn how to learn doesn't make sense. They're better at it than we are!» Tiré d'une entrevue.
Sa critique de l'école date d'une vingtaine d'années, elle est pourtant si actuelle !
vendredi 29 juin 2007
Classification des notes
Je supporterai deux types de classification de mes notes à partir des libellés. Une classification qui me permettra de regrouper mes notes selon leur rôle dans mon processus d'élaboration, et une seconde qui me permettra de les regrouper selon le sujet de la note. Je vais placer «zzz» devant ces libellés afin les placer en fin de liste alphabétique.
Libellés du rôle de la note dans mon processus de recherche:
Donnée pertinente
Donnée perçue comme un bloc du casse-tête. Sa place dans la recherche n'est pas encore connue, les données pertinentes constituent la matière première de ma réflexion. Comme chercheur, j'ai l'intuition qu'elles contiennent une bribe de la solution.
Prémisse
Les prémisses jouent le rôle de pilier de ma recherche. Ce sont des informations sur lesquelles j'ai décidé de bâtir ma quête. Elles jouent un rôle fondamental. Elles devront être remises en question systématiquement. S'y attaquer est la meilleure façon de démolir mes échafaudages d'idées.
Opinion
Les notes opinions ont un caractère affectif, ce sont mes tripes qui en marquent l'importance. Je sais, par expérience, que les informations qui ont une forte teneur émotionnelle sont au coeur de ma quête. Provocantes et sans nuance, pour mieux se nourrir de mon affectif, mes opinions ont une utilité moins liée à leur véracité qu'à leur capacité d'engendrer la passion, ce carburant si nécessaire à la créativité.
Questionnement
Pierres angulaires de ma recherche, les notes questionnement dirigent ma réflexion: elles orientent, canalisent... Sorte de boussole intellectuelle, le questionnement explicite mes choix d'orientation de recherche.
Piste à explorer
Hypothèse de travail, les pistes à explorer constituent mes orientations à long terme. Elles associent au questionnement des éléments de solutions qui devront être confrontés, clarifiés et explicités.
Ma compréhension
Un peu comme une théorie, ces notes explicitent mes modèles explicatifs, ma recherche de sens.
Choix d'action
Présentation de ce que j'ai décidé de faire.
Libellés du rôle de la note dans mon processus de recherche:
Donnée pertinente
Donnée perçue comme un bloc du casse-tête. Sa place dans la recherche n'est pas encore connue, les données pertinentes constituent la matière première de ma réflexion. Comme chercheur, j'ai l'intuition qu'elles contiennent une bribe de la solution.
Prémisse
Les prémisses jouent le rôle de pilier de ma recherche. Ce sont des informations sur lesquelles j'ai décidé de bâtir ma quête. Elles jouent un rôle fondamental. Elles devront être remises en question systématiquement. S'y attaquer est la meilleure façon de démolir mes échafaudages d'idées.
Opinion
Les notes opinions ont un caractère affectif, ce sont mes tripes qui en marquent l'importance. Je sais, par expérience, que les informations qui ont une forte teneur émotionnelle sont au coeur de ma quête. Provocantes et sans nuance, pour mieux se nourrir de mon affectif, mes opinions ont une utilité moins liée à leur véracité qu'à leur capacité d'engendrer la passion, ce carburant si nécessaire à la créativité.
Questionnement
Pierres angulaires de ma recherche, les notes questionnement dirigent ma réflexion: elles orientent, canalisent... Sorte de boussole intellectuelle, le questionnement explicite mes choix d'orientation de recherche.
Piste à explorer
Hypothèse de travail, les pistes à explorer constituent mes orientations à long terme. Elles associent au questionnement des éléments de solutions qui devront être confrontés, clarifiés et explicités.
Ma compréhension
Un peu comme une théorie, ces notes explicitent mes modèles explicatifs, ma recherche de sens.
Choix d'action
Présentation de ce que j'ai décidé de faire.
mercredi 27 juin 2007
Retour au travail intellectuel
Nous avons presque terminé la phase 1 de l'élaboration de cristal cognitif: modifier l'environnement physique de la maison pour l'adapter à notre projet familial. Depuis deux mois, j'ai dû passer en moyenne 75 heures de travail par semaine à la modification de la maison, en plus de mon travail d'enseignant. C'était une situation de déséquilibre que nous voulions restreindre à deux mois. Mission accomplie !
Nous pouvons maintenant passer aux choses «sérieuses»: élaborer un environnement d'apprentissage et de travail pour la famille.
Ce blog reprend vie...
Nous pouvons maintenant passer aux choses «sérieuses»: élaborer un environnement d'apprentissage et de travail pour la famille.
Ce blog reprend vie...
mardi 1 mai 2007
Travail et éducation en famille
L'ère industrielle a exercé une pression insoutenable sur la famille. Elle l'a dépossédée de son lieu de travail et de son lieu d'éducation. Avec l'industrialisation, l'environnement familial est devenu un lieu de repos dépouillé des heures les plus productives de la journée.
Le passage à l'ère du savoir permet de réunir à nouveau le travail et l'éducation en milieu familial. Avec l'arrivée des nouvelles technologies de la communication, il devient plus efficace de travailler à la maison: moins de perte de temps en transport, accès à un environnement de meilleure qualité et surtout, une gestion du temps qui permet d'optimiser les temps de création.
Nous avons la conviction que l'environnement familial est en passe de devenir un milieu éducatif plus efficace pour préparer les nouvelles générations aux enjeux de la société du savoir.
Cristal cognitif s'engage à définir les conditions d'apparition d'un tel environnement familial ainsi que les balises nécessaires à son développement.
Le passage à l'ère du savoir permet de réunir à nouveau le travail et l'éducation en milieu familial. Avec l'arrivée des nouvelles technologies de la communication, il devient plus efficace de travailler à la maison: moins de perte de temps en transport, accès à un environnement de meilleure qualité et surtout, une gestion du temps qui permet d'optimiser les temps de création.
Nous avons la conviction que l'environnement familial est en passe de devenir un milieu éducatif plus efficace pour préparer les nouvelles générations aux enjeux de la société du savoir.
Cristal cognitif s'engage à définir les conditions d'apparition d'un tel environnement familial ainsi que les balises nécessaires à son développement.
dimanche 29 avril 2007
Tout simplement fantastique !
Présentation du OLPC
Les premières minutes de cette présentation faite sur le OLPC montre bien la philosophie derrière le projet. C'est rafraîchissant de constater qu'un ordinateur a été conçu pour favoriser l'apprentissage des enfants sans passer par l'obligation de le rendre compatible avec les habitudes et les façons de faire des adultes.
On y explique que trouver des solutions à l'école actuelle va demander beaucoup de temps, qu'il est préférable de donner un outil que les enfants pourront s'approprier et explorer de la même façon qu'ils ont appris avant d'entre à l'école.
Quel changement de perspective! c'est puissant! Enfin on ne parle plus d'intégration des technologies à l'école: un problème mal posé, puisqu'il présuppose que l'école n'a pas à changer, mais plutôt de donner un outil de création aux enfants afin qu'ils puissent créer entre eux...
Les explications technologiques sont fascinantes: la portée des ordinateurs est de 2 kilomètres, ils peuvent passer le signal entre eux pour étendre leur réseau. En fait, des enfants sans connexion directe à internet peuvent travailler entre eux et avoir accès à une connexion, si l'un d'eux est connecté. C'est la liberté. Ne pas dépendre des réseaux scolaires pour travailler. Les enfants qui utiliseront cet ordinateur auront plus de liberté que mes élèves en ont lorsqu'ils sont connectés sur le réseau de la commission scolaire.
Tout simplement révolutionnaire... le pouvoir de changement de cet outil est époustouflant!
Que de possibles pour établir des communautés d'apprenants dans le voisinage! J'en veux pour mes enfants et ceux des voisins...
Merci à toute l'équipe du OLPC!
Les premières minutes de cette présentation faite sur le OLPC montre bien la philosophie derrière le projet. C'est rafraîchissant de constater qu'un ordinateur a été conçu pour favoriser l'apprentissage des enfants sans passer par l'obligation de le rendre compatible avec les habitudes et les façons de faire des adultes.
On y explique que trouver des solutions à l'école actuelle va demander beaucoup de temps, qu'il est préférable de donner un outil que les enfants pourront s'approprier et explorer de la même façon qu'ils ont appris avant d'entre à l'école.
Quel changement de perspective! c'est puissant! Enfin on ne parle plus d'intégration des technologies à l'école: un problème mal posé, puisqu'il présuppose que l'école n'a pas à changer, mais plutôt de donner un outil de création aux enfants afin qu'ils puissent créer entre eux...
Les explications technologiques sont fascinantes: la portée des ordinateurs est de 2 kilomètres, ils peuvent passer le signal entre eux pour étendre leur réseau. En fait, des enfants sans connexion directe à internet peuvent travailler entre eux et avoir accès à une connexion, si l'un d'eux est connecté. C'est la liberté. Ne pas dépendre des réseaux scolaires pour travailler. Les enfants qui utiliseront cet ordinateur auront plus de liberté que mes élèves en ont lorsqu'ils sont connectés sur le réseau de la commission scolaire.
Tout simplement révolutionnaire... le pouvoir de changement de cet outil est époustouflant!
Que de possibles pour établir des communautés d'apprenants dans le voisinage! J'en veux pour mes enfants et ceux des voisins...
Merci à toute l'équipe du OLPC!
vendredi 27 avril 2007
Qu'est-ce qu'un cristal cognitif?
Un objet, une personne, une entreprise qui joue le rôle de déclencheur organisationnel.
Pour la création de nouveaux environnements d'apprentissage...
Cristal cognitif vise à développer un environnement d'apprentissage et de travail pour la famille.
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